Thèse soutenue

Contribution aux études structurales des récepteurs de chimoikines CCR5 et CXCR4, principaux co-récepteur du VIH-1 exprimés en système levure et en cellule d'insecte

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Auteur / Autrice : Valérie Klein
Direction : Franc PattusJean-Luc Galzi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)

Résumé

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Les 39 millions de personnes infectées par le VIH/SIDA dans le monde, le coût des traitements, l’émergence de souches virales résistantes et les effets secondaires lourds soulignent la nécessité de trouver rapidement de nouveaux traitements. Une stratégie serait de bloquer l’entrée du virus dans les cellules de l’hôte. Parmi les différents partenaires impliqués dans l’entrée du virus, les récepteurs de chimiokines CCR5 et CXCR4, appartenant à la superfamille des RCPG, sont les deux principaux co-récepteurs du VIH-1. La conception de molécules à effet thérapeutique assistée par ordinateur est l’une des voies envisageables. Cette approche nécessite toutefois d’obtenir la structure 3D de la protéine, ce qui s’avère très complexe dans les cas des RCPG. En effet, ces récepteurs sont naturellement très faiblement exprimés, d’où la nécessité de développer des systèmes d’expression permettant d’obtenir les quantités de protéine pures et actives nécessaires aux études structurales envisagées. Ces récepteurs ont d’abord été exprimés dans la levure méthylotrophe H. Polymorpha, en adressant les protéines surexprimées vers les membranes des péroxisomes. Même si les taux d’expression semblaient prometteurs, les récepteurs produits dans ce système ne lient pas leurs ligands, et semblent former des agrégats indissociables après solubilisation. Nous avons donc testé un nouveau système, basé sur une expression stable et inductible dans les cellules S2 de D. Melanogaster. Les récepteurs ont été fusionnés à l’EGFP pour faciliter les étapes de détection, de quantification et de purification, mais aussi pour développer un test FRET afin de vérifier la fonctionnalité des récepteurs ainsi produits. Le FRET détecté entre EGFP. CXCR4 et SDF-1. TR prouve que les récepteurs sont produits sous forme fonctionnelle dans ce système. Par ailleurs, les récepteurs sont solubilisés par le NP-40 et les quantités de récepteurs obtenus (mg/L) sont compatibles avec les études structurales envisagées.