Thèse soutenue

Innovation et compétences pour innover dans une perspective de cohérence de la firme : modélisation du comportement innovant dans l'industrie française

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Auteur / Autrice : Souhaila Kammoun
Direction : Alain Alcouffe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Toulouse 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse adhère à l'hypothèse selon laquelle la notion de compétence est au coeur de la question de l'innovation créatrice de ressources. L'analyse de l'innovation cherche à dégager, dans la diversité des travaux sur le changement technique et des approches de la firme, les effets au niveau du secteur et les effets au niveau de la firme. S' inscrivant dans une perspective selon laquelle les compétences sont rattachées à la firme, l'étude empirique met en relief des caractéristiques propres à la firme, à son profil et à son secteur d'activité. Elle s'est cristallisée autour de trois idées centrales. D'abord, l'étude des propriétés des compétences centrales mises en oeuvre dans un processus d'innovation montre que les compétences spécifiques aux firmes innovantes sont autant de nature technologique qu'organisationnelle. Ensuite, le noyau de compétences des firmes varie selon que les activités d'innovation sont technologiques ou non technologiques. Si l'aptitude à innover technologiquement dépend foncièrement du développement d'une capacité d'absorption des technologies extérieures et de compétences organisationnelles, l'engagement dans l'innovation non technologique dépend surtout des compétences organisationnelles. Enfin, l'importance des activités des firmes qu'elles soient basées sur l'organisation interne, la recherche ou le marché, la prépondérance des capacités relatives à l'action sur le marché et à l'appropriation de l'innovation et de la coopération varient selon le type d'innovation. La propension de la firme à innover dépend de la cohérence de son noyau de compétences, de ses activités et de la cohérence de ses relations avec des acteurs externes. D'où le rôle des interactions firme-marché-coopération.