Thèse soutenue

La restauration des vitraux des églises paroissiales de Paris de la Révolution à 1880

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Elisabeth Pillet
Direction : Jean-Michel Leniaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art religieux contemporain
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jacques-Olivier Boudon

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Au début du XIX e siècle, l'état des vitraux des églises de Paris résultait à la fois des méthodes d'entretien des vitriers, des grandes campagnes d'éclaircissement menées au XVIII et du vandalisme révolutionnaire. Les premières restaurations ne pouvaient s'inscrire que dans un mouvement plus large de redécouverte des techniques du passé : ainsi Georges Bontemps, directeur de la verrerie de Choisy-Le Roi, mis au point un procédé de fabrication du verre rouge ; Entre 1843 et 1845, la ville de Paris n'hésita pas à se lancer dans un programme de restauration de grande envergure sur les vitraux du XVIe siècle, ceux de la chapelle de la Vierge de Saint-Gervais. De 1845 à la fin du siècle, le quasi-monopole des travaux de restauration des vitraux de la capitale appartint à un artiste, peintre de formation, Prosper Lafaye, qui travailla en collaboration avec le vitrier de la ville de Paris, Charles Denis, sous l'autorité de Victor Baltard, architecte des travaux de Paris. Il n'eut que de rares concurrents vers la fin du siècle : l'atelier Gsell-Laurent, Joseph Félon et Edouard Didron. Les chantiers de restauration se raréfièrent au début de la IIIe République et la dernière opération que Lafaye réalisa entre 1876 et 1879 marqua la fin d'une période, les travaux qui eurent lieu après cette date n'étant réalisés ni dans le même esprit, ni avec les mêmes acteurs.