Thèse soutenue

Recherche des zones d'écoulement dans un milieu granulaire ensilé et modélisation des actions exercées sur les parois déformables du silo

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Auteur / Autrice : Brahim Kerour
Direction : Eric Ragneau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences appliquées. Génie mécanique
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Rennes, INSA

Résumé

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La modélisation des interactions mécaniques qui se développent dans un silo au cours des différentes phases d'utilisation (remplissage, stockage, vidange,. . . ) se heurte à des difficultés liées à la fois à la complexité du comportement du matériau ensilé (matériau peu homogène et très déformable), à son interaction à la paroi, donc à la déformabilité de celle-ci ainsi qu'au comportement global de la structure du silo. La résolution de l'ensemble de ces difficultés ne peut s'envisager à l'heure actuelle que par des modélisations tridimensionnelles aux éléments finis. Dans la continuité des modèles numériques (axisymétriques ou 3D à parois rigides) développés précédemment à l'INSA de Rennes, le modèle numérique présenté dans ce mémoire a été défini dans l'environnement du logiciel CASTEM 2000. Il intègre une loi de comportement élastoplastique pour la matière ensilée (loi de Hujeux), une loi de frottement de type Mohr-Coulomb à l'interface paroi-matière ainsi que les déformations de la paroi et de l'ensemble de la structure de la cellule. Basée sur une approche quasi-statique, la phase de remplissage est simulée par incrémentation du poids volumique total. Pour la phase de vidange, notamment dans le cas de cellules à fond plat, apparaît une ligne de glissement au sein de la matière ensilée entre la matière qui s'écoule et une " zone morte ". Pour une bonne prédiction des contraintes à la paroi, cette ligne de glissement doit être définie avec précision. Les résultats de nombreuses investigations menées par simulation à partir du modèle EF développé pour la phase de remplissage, complété par les conditions aux limites adéquates permettant de simuler l'ouverture de la trappe, ont permis de préciser la forme de cette surface d'écoulement. . . . . .