Thèse soutenue

Mise au point d'une méthodologie prédictive des zones à fort potentiel d'exhalation du radon

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Auteur / Autrice : Géraldine Ielsch
Direction : Georges Tymen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Brest

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le radon 222, gaz radioactif naturel, est produit par la désintégration du radium 226 lui-même descendant de l'uranium 238 présent dans les roches et les sols. L’inhalation du radon et de ses descendants constitue un risque sanitaire potentiel pour l'homme. En effet, le radon pouvant s'accumuler dans les milieux confinés tels que les bâtiments, est responsable du tiers de l'exposition radiologique totale de la population générale aux rayonnements. La question de la gestion de ce risque se pose alors. La principale difficulté rencontrée est liée à la grande variabilité de l'exposition au radon sur le territoire national. Il apparaît donc nécessaire de prévoir les zones ou la densité des bâtiments à forts niveaux de radon est susceptible d'être la plus importante. L’exposition au radon varie en fonction du degré de confinement de l'habitat, du mode de vie des occupants et surtout de l'émission de radon à la surface du sol sur lequel est construit le bâtiment. Ce travail de thèse a pour objectif d'élaborer une méthodologie permettant de déterminer les zones à fort potentiel d'exhalation du radon à la surface du sol. La démarche adoptée s'appuie sur une quantification du flux de radon en surface, à partir d'une caractérisation précise des principaux paramètres géologiques et pédologiques locaux, qui contrôlent la source du radon, ainsi que son transport jusqu'à l'interface sol/atmosphère. L’originalité de la méthodologie proposée tient dans la combinaison d'une analyse cartographique croisée des paramètres intégrés dans un système d'information géographique et d'un modèle simplifié du transport vertical et diffusif du radon dans les pores du sol. Cette approche, validée sur deux transects-types au contexte géologique différent, conduit à des prévisions majoritairement en accord avec les observations de terrain, qui permettent de distinguer des zones à plus fort potentiel d'exhalation, d'une étendue de quelques kilomètres carrés.