Le Graal : épiphanie d'un mythe, symbole de la lutte du bien et du mal
Auteur / Autrice : | Marie-Véronique Robardet-Deguînes |
Direction : | Francis Claudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En inaugurant le motif du Graal, Chrétien de Troyes ouvre la porte à un mythe eschatologique ou se combattent les forces du bien et celles du mal. A travers un corpus réduit, pour être au plus près des origines, le conte du Graal, de Chrétien de Troyes, le Lancelot en prose, la Queste del Saint Graal et la mort le roi Artu, des lignes de force se dégagent qui vont amener les chevaliers arthuriens à sans cesse devoir choisir entre le bien et le mal. Ce motif se répète constamment et place les œuvres dans une perspective plus large : elles semblent inaugurer cette lutte dichotomique dans la littérature médiévale. A travers la symbolique d'une marche en avant vers un monde renouvelé la démarche veut mettre en lumière la fresque dichotomique de cette littérature du graal. L'analyse est plus particulièrement axée sur l'étude des paradoxes et des symboles qui sous-tendent les récits. La fin du monde arthurien annoncée dans la dernière œuvre est la suite logique de l'action menée dans le Lancelot, et de la Quête, aboutie dans la Queste del Saint Graal. Mais, à travers cette fin du monde arthurien, se profile l'émergence d'un monde régénéré.