Thèse soutenue

Les emprunts à l'anglais dans la presse française pop-rock

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Auteur / Autrice : Jonathon Guilford
Direction : Jean-Pierre Goudaillier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 5

Résumé

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Cette recherche est une contribution à l'étude des emprunts anglais en français. Il s'agit essentiellement d'une étude synchronique. Le corpus comporte 974 anglicismes différents, relevés principalement dans la presse française pop-rock. Les données ont été analysées en fonction de diverses approches : i> d'un point de vue syntaxique ont été étudies la répartition entre les différentes catégories syntaxiques (noms, adjectifs, verbes, etc. ), l'emploi de signes typographiques, l'ordre des mots dans la phrase (adjectifs et noms), le choix du genre pour les noms empruntes a l'anglais, le degré de francisation des mots anglais du point de vue morphosyntaxique. Ii> en ce qui concerne l'utilisation des registres, l'étude a porté sur l'emploi des emprunts en français et en anglais, en cherchant à établir un nouveau classement. Des changements de registre lors du passage de l'anglais au français ont pu être ainsi notes. Iii> pour les datations, les liens entre l'afflux des emprunts et les facteurs sociolinguistiques ont été observes. De plus, ont été menées une pré-enquête ainsi que quatre autres enquêtes portant sur le choix du genre des noms anglais en français, les attitudes de jeunes français envers les emprunts et leurs "équivalents" français recommandes par les commissions de terminologie, leur niveau de connaissance des emprunts et la fréquence d'emploi. Ceci a permis une estimation du degré de pénétration et d'acceptation de ces emprunts anglais en français. Bien que le nombre d'anglicismes relevés dans nos sources soit très important et que les locuteurs français semblent les accepter facilement, cette recherche permet d'établir que les emprunts à l'anglais ne représentent guère un danger pour le système linguistique du français étant donne leur faible degré de francisation. De plus, ils forment une partie intégrante des ressources argotiques et néo logistiques du français.