Thèse soutenue

Musique pop, pop art, messages, aux États-Unis et en Grande-Bretagne : analyse d'une double traversée culturelle des années soixante

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Auteur / Autrice : Daniel Decker
Direction : Alain Suberchicot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglaises
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La musique pop, née des années 50 du rythm and blues afro-américain en tant que Rock and Roll, est devenue, dans les années soixante, le mode d'expression privilégié d'une nouvelle catégorie de consommateurs créée par les médias : les teenagers. Grâce à l'internationalisation des moyens de communication (transistor, TV), ces produits du baby boom, par leur nombre et leur pouvoir d'achat, promurent le changement social par la musique. Celle-ci, assimilée à des valeurs anti-américaines (violence, délinquance, sexe, drogue) s'éteignit aux USA pour mieux y revenir, adaptée par des britanniques provocateurs, exotiques, propagateurs de cette culture métissée. Des jeunes blancs contestèrent ainsi le bien-fondé d'une société tournée vers le profit et sous la menace d'un holocauste nucléaire, en une tentative de culture alternative où compteraient l'objet et l'image, pas les perspectives théoriques. Les messages simplistes des chansons pop firent croire que chacun pourrait être le compositeur de sa propre vie. Le mythe d'une société sans classes, diffusé par les médias de l'establisment supporta sans dommage les critiques hurlées par les chanteurs pop. La presse underground marginalisée et les hippies drogués qui, par leur existence prouvaient a contrario la validité du système