Thèse en cours

L'image vitale. Esquisse d'une théorie de l'image comme réalité vitale sous le signe de la pensée de l'imaginal chez Gilbert Simondon et Henry Corbin

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 15/12/2022. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Chiara Vecchiarelli
Direction : Frédéric WormsPaolo Paolo Garbolino
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Philosophie
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 15/12/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Université Iuav de Venise
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale École transdisciplinaire Lettres/Sciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : La République des Savoirs : Lettres, Sciences, Philosophie
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Christian Jambet
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Worms, Antonio Somaini, Élie During, Anne Lefebvre, Andrea Cavalletti, Paolo Garbolino, Clélia Zernik
Rapporteurs / Rapporteuses : Antonio Somaini, Emmanuel Alloa

Résumé

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Ce travail présente une analyse de la réalité vitale de l’image à la lumière de la notion d’imaginal chez Gilbert Simondon et Henry Corbin. Le concept de monde imaginal (mundus imaginalis), qui a pour fonction la reconnaissance de la réalité de l’image à travers la pensée des visions mystiques et des prophéties, et l’attribution d’une fonction gnoséologique à l’imagination, est issu des recherches de Corbin, qui le forge à partir de son étude des métaphysiques islamiques, pour nommer un degré de l’être intermédiaire entre le sensible et l’intelligible, médiateur entre ceux-ci. Nous montrons qu’une notion distincte d’imaginal apparaît dans la philosophie de l’individuation développée par Simondon, chargée d’un ancrage biologique dans la pensée du vivant. À la suite de la cristallisation de la terminologie du monde imaginal chez Corbin, on observe que l’imaginal se transfère, chez Simondon, vers la pensée de l’image, pour être entendue selon une analogie ontogénétique avec le vivant. Nous montrons qu’une réflexion sur la potentialité cellulaire des disques imaginaux gouvernant le processus de métamorphose, informée par l’ontologie de la relation simondonienne, permet de formuler de manière précise le sens de l’agentivité des images, et de dépasser le modèle du vivant pour penser l’image comme une fonction proprement vitale.