Thèse soutenue

Présence du classicisme français dans la critique littéraire roumaine (de la Révolution de 1821 à la fin du communisme)

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Auteur / Autrice : Marius Popa
Direction : Patrick Dandrey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation française
Date : Soutenance le 01/03/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Universitatea Babeș-Bolyai (Cluj-Napoca, Roumanie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Ronzeaud
Examinateurs / Examinatrices : Alain Génetiot, Ioana Bican, Corin Braga, Lăcrămioara Petrescu
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Ronzeaud, Alain Génetiot

Résumé

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La présente thèse se propose de répertorier et d’analyser les références au classicisme français et le rôle qu’il a joué dans la critique littéraire roumaine, depuis la Révolution de Tudor Vladimirescu (1821) jusqu’à la chute du régime communiste (1989). Après avoir replacé la réception du modèle dans le cadre de l’histoire de la Roumanie et de ses relations politiques et intellectuelles avec la France (notamment par une étude de la traduction des classiques français en langue roumaine) et après une analyse généalogique et esthétique du concept de « classicisme français », on s’est efforcé de restituer, dans le contexte de chaque grande époque de la modernité roumaine, puis, pour chacune de ces périodes, à travers l’étude plus spécifique de quelques écrivains et critiques choisis comme les plus représentatifs en cette matière, la persistance et le renouvellement de l’image du classicisme français, lui-même fréquemment perçu et analysé comme l’expression nationale d’un classicisme « universel ». Ce cheminement chronologique a permis de dégager les trois usages majeurs que la critique roumaine a faits de la référence à cette notion : celui de modèle pour une création littéraire qui se cherchait, celui de critère pour son évaluation et celui d’enjeu dans le cadre des débats suscités par les courants nouveaux qui auront animé la vie littéraire roumaine depuis son émergence jusqu’à la presque fin du XXe siècle.