Norovirus et huître : infectiosité et approche génomique
Auteur / Autrice : | Sofia Strubbia |
Direction : | Soizick Le Guyader, Jacques Le Pendu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie |
Date : | Soutenance le 04/12/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire Santé Environnement et Microbiologie | |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Ruvoen-Clouet |
Examinateurs / Examinatrices : Marion P. G. Koopmans | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maël Bessaud, Albert Bosch |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse a été réalisée dans le cadre du projet Européen H2020 COMPARE qui a pour ambition d’améliorer et de faciliter la détection et la prise de décision face à la survenue d'épidémies chez l’Homme ou l‘animal en utilisant des nouveaux outils de séquençage génomique. Mes recherches ont ciblé les norovirus, connus comme les principaux agents de gastroentérite virale humaine. Leur variabilité génétique élevée et les fréquents évènements de recombinaisons associés à une forte résistance dans l’environnement contribuent à la survenue régulière de ces épidémies de gastroentérites hivernales. Les huîtres élevées dans des zones côtières contaminées peuvent accumuler les norovirus pendant leur activité de filtration. L’utilisation des nouvelles techniques de séquençage haut débit et d'infectiosité sur entéroîdes, nous ont permis de progresser dans la compréhension des mécanismes de survie et de dissémination des souches de norovirus. La préparation de l'échantillon (eaux usées ou coquillages), est primordiale pour concentrer et purifier les norovirus avant d'appliquer les méthodes de metagénomique. Les méthodes développées et optimisées dans cette thèse pour ces matrices, nous ont permis de caractériser des génomes complets de norovirus. Disposer de méthode sensible permettant d'identifier les norovirus mais également les autres virus entériques humains, émergents ou re-émergents permettra dans le futur de limiter leur transmission. L'utilisation des cellules souches intestinales nous a permis de démontrer, pour la première fois, la persistance des norovirus dans l'eau de mer.