Thèse soutenue

Contributions de la géostatistique à l'amélioration de l'estimation de la qualité de l'air

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Auteur / Autrice : Maxime Beauchamp
Direction : Chantal de Fouquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences et géoingénierie
Date : Soutenance le 10/12/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de géosciences (Fontainebleau, Seine et Marne)
Etablissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....)
Jury : Président / Présidente : Gérard Biau
Examinateurs / Examinatrices : Chantal de Fouquet, Laure Malherbe, Michel Bobbia
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Menut, Denis Allard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les méthodes géostatistiques sont couramment utilisées pour la cartographie de la qualité de l'air. En France, le système PREV'AIR diffuse depuis 2003 des prévisions quotidiennes à trois jours ainsi que des cartographies de qualité de l'air à l'échelle nationale et européenne. Ces cartographies sont construites par krigeage des observations en utilisant les sorties du modèle déterministe de chimie-transport CHIMERE en dérive externe. Dans ce domaine, de nombreuses questions et développements restent en suspens.La première partie de la thèse vise à améliorer les cartographies locales, nationales et européennes des principaux polluants réglementaires. En mode analyse (réalisation de cartographies à partir des observations passées, et donc connues), on revient sur l'utilisation des variables explicatives dans le krigeage : il s'agit de voir comment ces variables peuvent être intégrées à l'estimation pour la modélisation des non stationnarités et l’élaboration de cartographies de plus haute résolution spatiale que les simulations du modèle de chimie-transport. La réflexion porte sur la modélisation de la composante déterministe du processus stochastique, mais aussi sur la covariance du résidu. Une attention particulière est portée au réseau de mesures. L'utilisation des observations PM10 pour cartographier les PM2.5, dont le réseau de mesures est moins dense, est explorée. L'estimation dans les zones peu informées est également examinée. Enfin, une réflexion est menée sur l'extension de ces méthodes au mode prévision, afin d'améliorer le système PREV'AIR, qui dissocie les composantes temporelles et spatiales de la prévision. Après une revue des méthodes spatio-temporelles d'estimation, différentes méthodes sont évaluées.Dans la deuxième partie sont présentées des approximations pragmatiques permettant d'exploiter au mieux les cartographies produites quotidiennement ou ponctuellement afin de satisfaire aux exigencesréglementaires. A l'échelle nationale, l'exploitation des sorties des cartes analysées (horaires, journalières) de PREV'AIR permet de déduire des cartes de probabilités de dépassement des seuils réglementaires. Ces travaux amènent à reconsidérer la question de la représentativité spatiale des stations de mesures. Enfin, on insiste sur la nécessité d'utiliser des méthodes d’estimation appropriées pour le calcul des surfaces en dépassement de valeurs réglementaires.