Recherche de marqueurs biochimiques et génétiques de l'adaptation des caféiers cultivés aux variations climatiques
Auteur / Autrice : | Ialy Rojo Vestalys |
Direction : | Claudine Campa, Marson Raherimandimby |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecophysiologie et adaptation des plantes |
Date : | Soutenance le 30/11/2018 |
Etablissement(s) : | Montpellier en cotutelle avec Université d'Antananarivo |
Ecole(s) doctorale(s) : | GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interactions plantes microorganismes environnement (Montpellier ; 2011-2020) |
Jury : | Président / Présidente : Danielle Doll Aurore Rakoto |
Examinateurs / Examinatrices : Claudine Campa, Marson Raherimandimby, Danielle Doll Aurore Rakoto, Marc Lemaire, Sahondramalala Ranomenjanahary, Bakolinirina Andriamihaja, Pierre Czernic | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Lemaire, Sahondramalala Ranomenjanahary |
Mots clés
Résumé
La baisse de la production et la prolifération des maladies engendrées par le changement climatique dans la caféiculture, particulièrement pour Coffea arabica, conduit à chercher de nouvelles pratiques culturales et étudier la réponse adaptative des caféiers aux modifications environnementales. En se basant sur l’importance des composés phénoliques dans la réponse des plantes aux stress et sur la richesse des caféiers en ces composés antioxydants, la réponse adaptative des caféiers cultivés en plein champ a été étudiée en s’intéressant à l’évolution du contenu des feuilles en ces composés dans différentes conditions de culture simulées par un gradient altitudinal, des cultures sous ombrage ou l’obtention de plants greffés. Les analyses biochimiques montrent que certains composés phénoliques s’accumulent dans les feuilles en réponse à la modification d’un paramètre météorologique spécifique. Ainsi, acides chlorogéniques et flavanols sont plus accumulés en cas de sécheresse alors que les flavonols glycosylés s’accumulent sous forte radiation solaire. La comparaison avec C. canephora permet de valider ces marqueurs. Les analyses transcriptomiques indiquent une différence d’expression des gènes de biosynthèse de ces composés suivant le stade de croissance de la feuille. Elles montrent également que la réponse à la lumière passe par la surexpression de nombreux gènes codant des HSP ainsi que ceux impliqués dans la photosynthèse et la glycosylation des flavonoïdes. Enfin, ces résultats montrent l’intérêt, suivant l’altitude, de l’ombrage et du greffage pour la culture de C. arabica.