Littérature engagée : Une nouvelle perspective sur la guerre civile au Nigéria (1967-1970)
Auteur / Autrice : | Odile Goubali Talon |
Direction : | Michel Naumann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones - Cergy |
Date : | Soutenance le 19/01/2018 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AGORA (Cergy-Pontoise) - Laboratoire AGORA / AGORA |
Jury : | Président / Présidente : Benaouda Lebdaï |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Naumann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Merrien, Françoise Ugochukwu |
Mots clés
Résumé
Le thème de la guerre civile au Nigéria de 1967 à 1970, aussi appelée guerre du Biafra reste un thème majeur de la littérature nigériane. Les évènements qui ont amené au conflit au lendemain de l’indépendance du pays montrent une période post-coloniale encore marquée par les maux de la construction nationale des anciennes colonies que sont le régionalisme, la religion et le problème ethnique. La fin du conflit en 1970 inaugure une ère de mutation des problèmes d’avant la guerre qui perdurent avec la succession des différents régimes au pouvoir. De plus, le conflit devient un sujet tabou à effacer des mémoires autant que de la mémoire collective nigeriane.Après la première vague des écrivains à majorité Igbo qui ont écrit sur le conflit, tels que Chukwuemeka Ike avec Sunset at Dawn (1979), Buchi Emecheta (1983), Chimamanda Ngozi Adichie reprend le thème de cette guerre sans apologie. Cette nouvelle façon d’écrire le sujet de la guerre du Biafra se veut thérapeutique et réconciliatrice.Ce travail analyse le traitement de la guerre du Biafra à travers le prisme de la Déesse Mammy Water, divinité de la cosmologie Igbo. Chimamanda Ngozi Adichie appartient à la communauté Igbo.