Implication du récepteur sensible au calcium dans la physiopathologie du rétrécissement aortique calcifié
Auteur / Autrice : | Hawraa Issa |
Direction : | Saïd Kamel, Kazem Zibara |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et Santé. Maladies vasculaires - Remodelage |
Date : | Soutenance le 20/09/2018 |
Etablissement(s) : | Amiens en cotutelle avec Université Libanaise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Saïd Kamel, Kazem Zibara, David Magne, Annabelle Prado Dupont, Eva Hamade, Romuald Mentaverri, Thierry Caus |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Magne, Annabelle Prado Dupont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les mécanismes physiopathologiques associés à la progression du rétrécissement aortique calcifié (RAC) restent mal étudiés. La calcification valvulaire étant une étape clé dans le développement du RAC nous avons testé les effets du calcium (Ca2+) sur la calcification des cellules interstitielles de la valve humaine (hVICs) et évalué l'implication du récepteur sensible au calcium (CaSR). Les résultats ont permis de montrer, et ce pour la première fois, que les hVICs expriment un CaSR fonctionnel. L'activation du CaSR stimule la transformation ostéogénique des hVICs via un mécanisme dépendant à la fois du BMP2 et de l'ostéopontine et son inhibition freine la progression de la calcification. Ces premiers résultats permettent d'identifier le CaSR comme une cible thérapeutique potentielle du RAC. Le magnésium (Mg2+) est un inhibiteur connu de la calcification vasculaire qui agit via le CaSR. Nous montrons dans ce travail que le Mg2+ inhibe la calcification des hVICs induite par le Ca2+ via un mécanisme indépendant du CaSR mais dépendant, au moins partiellement, du canal TRPM7. Ces résultats in vitro ont été complétés par une étude clinique dans laquelle nous démontrons que le Mg2+ sérique sous sa forme total ou ionisée n'est pas corrélé aux scores de calcification valvulaire et n'apparait pas comme un facteur protecteur contre la progression de la calcification valvulaire