Thèse soutenue

Relation d’échelle d'amas de galaxies à partir d'observations de lentilles gravitationnelles

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Auteur / Autrice : Carolina Parroni
Direction : Simona Mei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique. Astronomie, Astrophysique
Date : Soutenance le 11/09/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Laboratoire d’étude du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (Paris ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Yannick Mellier
Examinateurs / Examinatrices : Simona Mei, Yannick Mellier, Matthias L. Bartelmann, Geneviève Soucail, Massimo Meneghetti
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthias L. Bartelmann, Geneviève Soucail

Résumé

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Les amas de galaxies sont des outils cosmologiques et astrophysiques essentiels, car ce sont les objets les plus grands et les plus massifs gravitationnellement liées dans l'Univers. L'étude de leur fonction de masse, de leur fonction de corrélation et des relations d'échelle entre leur masse et différentes observables nous permettent de tester les prévisions des modèles cosmologique et les scenarii de formation des structures. Ils sont aussi d'intéressants laboratoires pour l'étude de la formation et de l'évolution des galaxies, et de leur interactions avec le milieu qui les entourent, dans d’environnements denses. Pour y parvenir, estimer précisément leur masse revêt une importance fondamentale. J’ai étudié la précision de la richesse optique calculée par l’algorithme de détection d’amas RedGOLD (Licitra et al. 2016) en tant que mass proxy, en utilisant des mesures de lentilles gravitationnelles (weak lensing) et des observations en rayon X. J’ai mesuré les masses cumulées d’un échantillon de 1323 amas de galaxies dans le CFHTLS et NGVS à 0.2<z<0.5, dans l’intervalle de richesse 10-70. J'ai testé différents modèles prenant en compte les erreurs sur la position du centre de l'amas, les effets de lentille non faible (non-weak shear), le "two-halo term", la contribution de la galaxie centrale brillante et la dispersion intrinsèque de la relation masse-richesse. J'ai montré que la correction de la position du centre est nécessaire pour éviter un biais dans la mesure de la masse, alors que l'ajout de la galaxie centrale n'affecte pas les résultats. J'ai calculer les coefficients de la relation masse-richesse et ceux de la relation d'échelle entre masses issues du weak lensing et celle estimées à partir d'observations dans les rayons X. Mes résultats sont en accord avec les simulations et les précédents travaux publiés.