Le rôle du mythe dans la littérature africaine : une étude de la vie et demie, l'etat honteux de sony labou tansi et en attendant le vote des bêtes sauvages d'ahmadou kourouma
Auteur / Autrice : | Assumpta Ngozi Uwakwe |
Direction : | Ahmed Lanasri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 20/10/2017 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyses littéraires et histoire de la langue (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Romuald Fonkoua |
Examinateurs / Examinatrices : Ahmed Lanasri, Romuald Fonkoua, Catherine Mazauric, Landry-Wilfrid Miampika | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Romuald Fonkoua, Catherine Mazauric |
Mots clés
Résumé
Le but de cette thèse a été d’étudier le rôle du mythe dans la littérature africaine en se focalisant sur La Vie et demie et L’État honteux de Sony Labou Tansi et En attendant le Vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma, en les abordant à partir de la théorie postcoloniale. Les paroles des anciens sont analysées pour mettre en avant une écriture novatrice qui puise sa source dans l’oralité africaine. Puis un panorama de l’écriture de plusieurs auteurs africains permet d’établir la présence du mythe dans cette littérature. Vient ensuite la façon dont ces deux écrivains utilisent le mythe afin de critiquer le pouvoir politique dictatorial sur le continent africain. Il s’agit alors d’une approche comparative des deux romans de Sony Labou Tansi et de celui d’Ahmadou Kourouma, tous trois marqués par la même volonté de démontrer l’échec paradoxal des dirigeants politiques de l’Afrique postcoloniale. La conclusion qui en découle est l’émergence d’une lecture nouvelle des œuvres de Sony Labou Tansi et d’Ahmadou Kourouma où l’écriture et l’oralité fusionnent pour donner naissance à de nouveaux mythes.