Thèse soutenue

L'évangélisation de Panama : les fondements des missions jésuites dans la société coloniale (XVIe-XVIIe siècles)

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Auteur / Autrice : Aymard-Cedric Ngoma-Ngoma
Direction : Anne Dubet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et litteratures etrangeres
Date : Soutenance le 06/10/2017
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand)
Etablissement d'accueil : Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand ; 1976-2016)
Laboratoire : Centre d'Histoire "Espaces et Cultures" - Clermont Auvergne / CHEC
Jury : Président / Présidente : Bernard Dompnier
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Lucie Copete
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Antoine Fabre, Aliocha Maldavsky

Résumé

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Cette thèse étudie l’implantation et l’action apostolique des jésuites dans la ville de Panama entre 1578 et 1671. Cette chronologie correspond à la création du premier domicile jésuite dans cette ville, et à la destruction de celle-ci par le corsaire anglais Henry Morgan. De passage à Lima où il allait établir la Compagnie avec quelques compagnons, Jéronimo Ruiz del Portillo, chef de l’expédition, arrive donc à Panama en 1568 dans le cadre de la route des Indes. Immédiatement, il écrit à François de Borgia, préposé général, pour lui demander de faire de cette ville une mission stable, et par-dessus tout, le siège de la Compagnie du Pérou. Face aux réticences de Borgia et de ses successeurs, c’est seulement en 1578 que deux jésuites s’y établissent avec le concours des bourgeois et des autorités locales, après une mission dans les montagnes de Bayano contre les Noirs marron. A travers l’étude croisée des sources de la Compagnie et celles de la monarchie, nous avons pu définir le type de domicile que les disciples d’Ignace de Loyola implantent à Panama d’abord en cette année 1578, puis en 1585. A partir de cette deuxième date, ils entremêlent les missions citadines et rurales au travers desquelles il est possible d’analyser les relations qu’ils nouent avec les oligarchies locales, avec la monarchie et avec les dirigeants de l’Ordre du Pérou et de Rome. L’étude de ces relations permet donc de mettre en évidence les agissements des jésuites dans la société coloniale panaméenne