Thèse soutenue

Stabilisation visuo-inertielle chez la mouche : à la recherche de l'accéléromètre

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Auteur / Autrice : Roman Goulard
Direction : Stéphane ViolletJean-Louis Vercher
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Mouvement Humain
Date : Soutenance le 23/11/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM)
Jury : Président / Présidente : Guillaume Beslon
Examinateurs / Examinatrices : Jerôme Casas, Audrey Dussutour
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Fourcassié

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Malgré des ressources neuronales et un système visuel à faible résolution spatiale, les insectes présentent des capacités de vol extraordinaires. En particulier chez les mouches c’est la vitesse d’exécution des processus sensorimoteurs de contrôle du vol qui a attiré l’attention des scientifiques. De nombreux travaux ont mis en évidence la capacité des diptères à percevoir les mouvements, par l’intermédiaire de la vision ou des balanciers (organe agissant tel un gyromètre dans les 3 dimensions de l’espace), pour compenser nombre de perturbations qui pourraient altérer la stabilité de leur vol. Cependant, ces mécanismes de compensation peuvent être sujet à une accumulation d’erreurs au cours du temps. Au cours de cette thèse nous avons donc posé la question suivante : Existe-t-il chez les diptères une référence verticale qui leur permet de connaître leur orientation absolue dans l’espace et qui participe au contrôle du vol ?
 Tout d’abord, à l’instar de ce qui existe chez les vertébrés, nous avons tenté d’explorer l’hypothèse d’un système inertiel analogue à l’oreille interne chez les insectes volants. De manière à tester la possible perception de l’orientation de la gravité nous avons mis au point un dispositif de chute libre pour les insectes. 
Nous avons ensuite étudié en détail les mécanismes visuels qui participent à cette stabilisation, tout d’abord en évaluant une stratégie basée uniquement sur la perception du mouvement visuel : le flux optique, très étudié chez les insectes. Nous avons cherché l’existence de repères statiques liés à la verticale dans l’environnement visuel, aux rangs desquels l’horizon fait figure de candidat.