Impact de la nutrition périnatale sur la mise en place de l'axe somatotrope
Auteur / Autrice : | Lyvianne Decourtye |
Direction : | Laurent Kappeler, Yves Le Bouc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et Physiopathologie Thérapeutique |
Date : | Soutenance le 20/09/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Saint-Antoine (Paris ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Serge Amselem |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Epelbaum, Sonia Garel, Patricia Gaspar | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Virginie Tolle, Xavier Bonnefont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La nutrition au cours de la période postnatale précoce programme l’activité de l’axe somatotrope à l’âge adulte (GH/IGF-1). Une altération de la nutrition chez les souriceaux au cours de la lactation altère la croissance staturo-pondérale de façon permanente et augmente leurs susceptibilités à développer des pathologies cardio-métaboliques à l’âge adulte. La restriction au cours de la lactation induit une diminution des taux plasmatiques en IGF-1 et en leptine. Ceci est associé à une diminution transitoire de l’innervation de l’éminence médiane par les neurones GHRH, ce qui induit une hypoplasie hypophysaire permanente en cellules somatotropes. Durant ma thèse, j’ai étudié l’impact de la nutrition périnatale sur la mise en place de l’axe somatotrope, notamment les mécanismes impliqués dans la régulation du développement des neurones GHRH. Les cultures d’explants de noyaux arqués issus de souriceaux normalement nourris indiquent que l’IGF-1 stimule de façon préférentielle la croissance axonale des neurones GHRH par l'intermédiaire des voies PI3K/AKT et MAPK. La leptine présenterait quant à elle un effet plus global sur les neurones du noyau arqué, stimulant la croissance axonale des neurones GHRH et des neurones orexigène à NPY/AgRP. Les neurones GHRH issus de souris restreintes sont quant à eux résistants à la stimulation de la croissance axonale par l’IGF-1 ou la leptine. Concernant l’IGF-I, cette résistance est associée à une altération des capacités de phosphorylation de la voie PI3K/AKT, tandis que celles de l’IGF-1R et de la voie MAPK ne sont pas altérées.