Thèse soutenue

L'énergie et l'argent d'un nouveau cadre de modélisation macroéconomique

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Auteur / Autrice : Florent Mc Isaac
Direction : Gaël Giraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance le 14/12/2016
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....)
Laboratoire : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Chorro
Examinateurs / Examinatrices : Gaël Giraud, Ivar Ekeland, Steve Keen, Adrien Hieu Nguyen Huu
Rapporteurs / Rapporteuses : Matheus R. Grasselli, Marc Lavoie

Mots clés

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Résumé

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Depuis la stagflation observée consécutivement à la forte hausse du prix du pétrole en 1973 et 1979, les chocs pétroliers sont considérés comme l’une des sources de fluctuations potentiellement les plus importantes aux États-Unis comme dans de nombreux pays industrialisés. De nombreux articles ont étudié le rôle des chocs pétroliers dans la fluctuation des principales variables macroéconomiques à savoir, la croissance, le chômage, l’inflation et les salaires. Cependant, ces travaux n’ont pas encore permis d’aboutir à un consensus. Le débat s’est même intensifié au cours de cette dernière décennie, en raison d’une absence de réaction forte de l’économie réelle pendant la période d’augmentation du prix du pétrole entre 2002 et 2007. En effet, la récession qu’aurait dû engendrer une telle hausse des prix ne fut observée qu’au moment de la crise des subprimes en 2008. Plusieurs hypothèses furent avancées pour expliquer la différence entre les crises des années 1970 et 2000. Blanchard & Gali (2009) et Blanchard & Riggi (2013) évoquent, par exemple, la réduction de la quantité de pétrole utilisée dans la production, la plus grande flexibilité des salaires réels et une meilleure crédibilité de la politique monétaire. Hamilton (2009) et Kilian (2008) suggèrent quant à eux de l’expliquer par l’origine différente des deux chocs pétroliers : un choc d’offre pendant les années 70 et un choc de demande pendant les années 2000. L’objectif original de la thèse était de réexaminer l’impact des chocs pétroliers sur l’économie réelle par le canal de la dette. [...]Le développement de ces travaux entamés dans la thèse pourra aboutir à un cadre alternatif de modélisation décisif pour l’intelligence de la macroéconomie. Il devrait permettre une meilleure compréhension de l’évaluation des relations réciproques entre la sphère financière, la réalité des cycles macroéconomiques réels, l’énergie et le climat dans ce qui est sans aucun doute l’enjeu de notre génération : la transition écologique.