Thèse soutenue

Exposition professionnelle à l’amiante et déterminants du retentissement psychologique

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Auteur / Autrice : Ibrahim Mounchetrou Njoya
Direction : Christophe ParisIsabelle Thaon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 05/12/2016
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : INteractions Gènes-Risques environnementaux et Effets sur la Santé (Vandoeuvre-lès-Nancy)
Jury : Président / Présidente : Annie Sobaszek
Examinateurs / Examinatrices : Francis Guillemin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Bergeret, Jean-Dominique Dewitte

Résumé

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Entre 2003 et 2005, un programme de dépistage des maladies liées à l’amiante a été mis en place dans quatre régions françaises, constituant ensuite la cohorte ARDCO (Asbesto related Diseases Cohort). La cohorte ARDCO a été suivie entre 2007-2009 (étude ARDCO I) et entre 2011-2012 (étude ARDCO II). Cette thèse a été réalisée dans le cadre de l’étude ARDCO II et trois études ont été réalisées. Dans notre population d’étude, nous avons montré une amélioration de certaines connaissances sur le risque lié à l’amiante et au tabac par le biais d’une notice d’information. La prévalence globale des symptômes d’anxiété probable et de dépression probable a été respectivement estimée à 19,7% (n=435) et 9,9% (n=219). Les femmes présentaient significativement plus de symptômes anxieux et dépressifs que les hommes (respectivement 34,8% contre 19% et 18,5% contre 9,5%). Le risque de développer les symptômes anxieux et dépressifs était significativement associé à l’auto-évaluation de l’exposition à l’amiante, la perception du risque lié à l’amiante ainsi qu’à l’autoperception du risque de développer des pathologies liées à l’amiante. Une troisième étude a montré que les personnes présentant des symptômes d’anxiété probable ou de dépression probable utilisaient le plus souvent les stratégies de coping dites « maladaptatives » ; et que l’utilisation des stratégies de coping dépendait plus de la présence des symptômes anxieux ou dépressifs que de l’exposition à l’amiante.