Evolution microstructurale et comportement mécanique des composites à base de MgH₂ au cours des cycles d'hydruration
Auteur / Autrice : | Simeon Nachev |
Direction : | Patricia de Rango, Philippe Marty |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des materiaux - grenoble |
Date : | Soutenance le 05/10/2015 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique (Grenoble ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Néel (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Nataliya Skryabina |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Ibanez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Bobet, Claudia Livia Zlotea |
Mots clés
Résumé
Lors de la dernière décennie, l’hydrure de magnésium est apparu comme le candidat le plus intéressant pour le stockage solide de l’hydrogène à grande échelle. La présente étude s’est intéressée au gonflement irréversible de composites à base d’hydrure de magnésium durant les cycles d’hydruration/déshydruration ainsi qu’à l’évolution de leurs propriétés mécaniques.Les expériences de dilatométrie in-situ et les caractérisations microstructurales (MEB,granulométrie), menées sur des échantillons de MgH₂co-broyés avec des additifs devanadium ou Ti-V-Cr ont montré que la coalescence des particules nanométriques favorise la formation de larges agglomérats qui induisent une augmentation de la porosité et qui expliquent le gonflement irréversible des composites.Les tests de nano-indentation ont montré une augmentation du module de Young de plus de 30 % après 10 cycles d’hydruration/déshydruration. Les mesures de la dureté Vickers sur des pastilles de MgH2 sans additif ont permis d’estimer sa dureté en fonction de la densité relative. Ainsi la dureté d’une pastille qui aurait une densité proche de la densitéthéorique (95 %) a été extrapolée à 0.58 GPa.