Thèse soutenue

Elaboration et normalisation d'un test clinique visant à évaluer les troubles émotionnels

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Auriane Gros
Direction : Maurice GiroudYannick Béjot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine
Date : Soutenance le 04/12/2015
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'épidémiologie des populations (CEP) (Dijon)
Laboratoire : Centre d'épidémiologie des populations (CEP) (Dijon)
Jury : Président / Présidente : Serge Bakchine
Examinateurs / Examinatrices : Maurice Giroud, Yannick Béjot, Hugues Duffau, Philippe Robert, Marc Hommel, Bernard Bonin
Rapporteurs / Rapporteuses : Hugues Duffau, Philippe Robert

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Les émotions sont toutes différentes et différemment perçues par chacun de nous. A une certaine intensité il est indispensable de les réguler car elles peuvent perturber notre corps, nos pensées, et nos actes. Ainsi, si le ressenti est indispensable à notre équilibre personnel, la régulation de ce dernier l’est également. Mais certaines pathologies peuvent léser ce réseau émotionnel basé sur l’interaction entre ressenti et régulation. Actuellement l’évaluation des émotions repose majoritairement sur nos capacités à les reconnaitre ou à les exprimer. Et, même si les capacités de régulation émotionnelle sont de plus en plus sources d’intérêt, elles sont actuellement mesurées hors contexte émotionnel et par le biais d’échelles auto-rapportées, ce qui comporte un certain nombre de biais. L’objectif de cette thèse est d’élaborer, de standardiser, et d’étalonner un test basé sur une tâche d’estimation temporelle permettant d’évaluer le ressenti émotionnel et la régulation de ce dernier au moment où l’émotion a lieu. Notre but est de fournir au clinicien un outil de mesure des émotions afin de mettre en évidence la présence de certains troubles actuellement non évalués. Nous espérons qu’une mise en évidence de ces troubles permettra par la suite une réflexion sur les possibilités de prise en charge, et par conséquent, une amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de troubles de ce type.