Structure profonde de la marge Nord-Ouest Africaine
Auteur / Autrice : | Youssef Biari |
Direction : | Frauke Klingelhoefer, Daniel Aslanian, Mohamed Sahabi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences marines |
Date : | Soutenance le 04/12/2015 |
Etablissement(s) : | Brest en cotutelle avec Université Chouaïb Doukkali (El Jadida, Maroc) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de géophysique et géodynamique (Plouzané, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Déverchère |
Examinateurs / Examinatrices : Frauke Klingelhoefer, Daniel Aslanian, Mohamed Sahabi, Jacques Déverchère, Sylvie Leroy, Mohamad Hafid, Khalid Mehdi, James Albert Austin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Leroy, Mohamad Hafid |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La marge NE Américaine est une des marges les mieux étudiées au monde, elle a fait l’objet de plusieurs études géophysiques. En comparaison, la marge africaine reste peu étudiée car uniquement deux campagnes océanographiques y ont été menées : la campagne Sismar (2001) au large de la Meseta et la campagne Dakhla (2002) au large du Sahara. La structure profonde de la marge canadienne est connue grâce aux profils de sismique grand-angle SMART-1, 2 et 3. Le premier objectif du projet MIRROR était d’acquérir des profils combinant sismique grand-angle et sismique réflexion sur un segment homologue au profil SMART-1. La comparaison entre les segments homologues de ces deux marges ayant pour but de mieux comprendre le mode d’ouverture de l'océan Atlantique Central. Une comparaison entre les modèles Sismar, Dakhla et Mirror montre que la croûte continentale est plus épaisse au nord et s'amincit vers le sud. La largeur de la zone de transition est plus étroite au sud et les profils Sismar sont localisés sur un bassin sédimentaire posé sur une croûte continentale très amincie. La comparaison avec la marge homologue montre que l'épaisseur, la structure de la croûte continentale et la zone d'amincissement sont très semblables. Par contre, il existe une zone de manteau exhumé et serpentinisé sur le profil Canadien qui n'a pas d’homologue sur la marge africaine. De plus, l'épaisseur de la croûte océanique est différente avec 8 km sur la côte africaine et seulement 3-4 km sur la marge canadienne. Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer cette différence (a) une différence d’âge entre les deux croûtes (b) un épaississement lié au passage du point chaud des Canaries (c) une accrétion asymétrique.