Potentiel thérapeutique de la dystrophine-dp71 et barrières rétiniennes
Auteur / Autrice : | Ophélie Vacca |
Direction : | Alvaro Rendon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cerveau, cognition et comportement |
Date : | Soutenance le 30/04/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Cyrille Vaillend, Luis Garcia, Cecilia Montanez, Martin Friedlander, Hélène Hardin-Pouzet, José-Alain Sahel |
Mots clés
Résumé
La formation et l’intégrité de la barrière hémato-rétinienne (BHR) sont nécessaires au maintien d’une bonne vision et la violation de cette barrière contribue à l’apparition d’un grand nombre de pathologies rétiniennes tel que la rétinopathie diabétique (RD) ou l’occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR). La dystrophine Dp71 est une protéine du cytosquelette associée à la membrane qui s’exprime majoritairement dans les cellules gliales de Müller. Son absence a été associée à une augmentation de la perméabilité vasculaire liée à la délocalisation et à la diminution de l’expression des canaux AQP4 et Kir4.1. La souris Dp71-null est donc un excellent modèle d’étude des pathologies rétiniennes présentant une rupture de la BHR. L’ensemble de nos résultats démontrent que chez la souris déficiente en Dp71 ayant une rupture de la BHR, il est possible de restaurer une perméabilité et une homéostasie rétinienne normale grâce à la surexpression de la Dp71 via les virus adéno-associés. Cette étude est à la base du développement de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le traitement de pathologies associées à une rupture de la BHR et à un œdème maculaire, comme la RD ou l’OVCR.