Warhol et le pop art : entre ambivalences instables et duels des contraires
Auteur / Autrice : | Rochdi Guyodo |
Direction : | Jacqueline Lichtenstein |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 18/06/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Coblence |
Examinateurs / Examinatrices : Jacqueline Lichtenstein, Jacques Darriulat, Emmanuel Pernoud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le grand projet à l’origine de la réalisation de cette thèse est de proposer une nouvelle manière de comprendre la nature instable et décloisonnée du pop art, ce courant pictural presque sorti de l’histoire de l’art pour s’ériger en signe diffus de la culture populaire.Les enjeux plus conceptuels, qu’il dissimule derrière une imagerie devenue familière, sont pourtant d’une importance capitale pour la reconfiguration de la définition contemporaine de l’œuvre d’art. Toujours entre surface et profondeur, l’image pop se développe insidieusement.Le concept de « coïncidence des opposés », hérité d’une tradition théologico-philosophique dont Nicolas De Cues est le dépositaire le plus illustre, nous servira d’outil opératoire pour tenter de comprendre les implications sémantiques liées à la nature glissante de cet espace artistique aux contours flous. L’instabilité de ses frontières s’exprime d’abord par la proximité entre « art » et « non-art ». Elle s’illustre ensuite et surtout par le développement d’une multitude de microstructures internes reproduisant le même schéma conceptuel de « coïncidence des opposés ». Nous utiliserons alors, pour faciliter notre approche philosophique le concept d’ « ambivalences instables ».Trois grands moments jalonneront notre enquête. Ils seront synthétisés par les trois notions suivantes : « le paradoxe de la destruction créatrice », « la littéralité anti-littérale », et « la désacralisation hyper-sacralisée ».