Les motivations d'adhésion du Maroc à l'espace géoculturel francophone
Auteur / Autrice : | Sarah Boukri |
Direction : | Michel Guillou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 24/06/2014 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Lavorel |
Examinateurs / Examinatrices : Albert Lourde | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Joëlle Le Morzellec |
Mots clés
Résumé
Depuis la dissolution des deux blocs de la guerre froide, la mondialisation est apparue comme un phénomène incontestable en perpétuelle extension. L’évolution de cette mondialisation vers la sphère culturelle a été la source de nombreux problèmes. C’est dans cette optique, et de la même façon que des espaces géoéconomiques ont vu le jour afin de faciliter et d’harmoniser les échanges commerciaux entre différents pays, ou que des espaces géopolitiques ont été créés dans la perspective d’assurer une coexistence paisible entre les États, que le concept d’unions géoculturelles est né, ces unions devant constituer des espaces dédiés au troisième dialogue : celui des cultures. Afin de schématiser cette relation entre les États et les unions géoculturelles, nous avons pris le cas des relations du Maroc avec l’espace géoculturel Francophone. La Francophonie est une union qui se démarque par son refus de l’actuelle mondialisation et qui prône une mondialisation plus humaniste, respectueuse des peuples et de leurs différences. Le Maroc, pays pourvu d’une composante identitaire et linguistique particulière, a rejoint la Francophonie en 1981. Depuis, la relation entre le Royaume et la Francophonie n’a cessé d’évoluer, néanmoins elle suscite de nombreuses interrogations.