Essais en économie industrielle empirique : applications à l'industrie ferroviaire américaine
Auteur / Autrice : | Daniel Coublucq |
Direction : | Marc Ivaldi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie |
Date : | Soutenance le 12/10/2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Toulouse School of Economics |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le premier chapitre est motivé par les restructurations dans l'industrie du transport ferroviaire de marchandises aux États-Unis au cours des 30 dernières années. L'objectif est d'estimer un modèle structurel de demande afin d'étudier l'évolution du surplus des consommateurs. La restructuration de cette industrie implique des sorties de firmes et des acquisitions, ce qui conduit à une attrition dans les données et donc un problème de sélection. L'objectif est de fournir un algorithme d'estimation qui prend en compte l’attrition. Le deuxième chapitre est motivé par la structure intégrée de l'industrie du transport ferroviaire de marchandises aux États-Unis, où sept firmes fournissent des services de fret sur leurs propres réseaux. Nous élaborons un modèle structurel pour analyser les effets potentiels de l'ouverture des réseaux sur les prix (efficacité statique) et les incitations à investir (efficacité dynamique). Avec des simulations, nous montrons qu'une charge d'accès égale au coût marginal de l'accès entraîne une baisse des investissements dans le réseau ferroviaire. Après 30 ans, l'effet sur la qualité du réseau est sévère. Le dernier chapitre analyse les gains de productivité dans l'industrie du transport ferroviaire aux États-Unis pour la période 1980-2006. Tout d'abord, je montre que les mesures actuelles de productivité, comme l'index de productivité, surestiment les gains de productivité. Ensuite, je montre que l'amélioration de la productivité peut être attribuée à l'exploitation des économies d'échelle et à la redistribution des ressources des firmes les moins efficaces vers les firmes les plus efficaces. Je montre aussi un ralentissement des gains de productivité pour la période 1995-2000 suite aux concentrations. Enfin, j’analyse les principaux déterminants des gains de productivité au niveau opérationnel.