Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Leonardo Contreira Pereira
Direction : Nadine Le Bris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie chimique
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le cycle du soufre a une importance majeure en environnement marin. En particulier, les réactions d'oxydo-réduction impliquant la formation de sulfure par réduction des sulfates de l’eau de mer ou leur oxydation, catalysées par les métabolismes microbiens, jouent un rôle clé dans les transferts d'énergie au sein des écosystèmes et dans les processus de recyclage de la matière organique. Les panaches hydrothermaux caractérisés par le mélange turbulent de fluides riches en sulfure avec l’eau de mer ne sont pas les seules illustrations de ces systèmes dynamiques. Toutes les zones d’interface oxique-anoxiques sous l’influence de forçages hydrodynamique sont soumises à ces instabilités. À ce jour, cependant, la plupart des instruments disponibles pour la mesure in situ de sulfure sont limitées à des mesures sur le court terme (quelques heures), et les outils font largement défaut pour les mesures in situ en continu sur des durées de quelques jours à plusieurs semaines, ou au-delà. Dans ce contexte, les capteurs électrochimiques offrent plusieurs avantages, même si certaines limitations analytiques leur sont reconnues. Dans cette étude, l’électrode potentiométrique Ag/Ag2S, utilisée en laboratoire et in situ de longue date, et une nouvelle méthode voltamétrique basée sur une électrode d’argent ont été adaptées pour des mesures court terme en grande profondeur et appliqués et pour le suivi autonome en continu de la concentration en sulfure dans différents environnements profonds et peu profonds. Les limites et les avantages inhérents à chaque technique sont discutés et comparés, en relation avec différents objectifs scientifiques