Cléopâtre dans les tragédies françaises de 1553 à 1682 : Une dramaturgie de l’éloge
Auteur / Autrice : | Mathilde Lamy |
Direction : | Jean-Claude Ternaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance le 31/05/2012 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 537 « Culture et patrimoine » (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Millet |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Biet, Alain Cullière | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Millet, Georges Forestier |
Mots clés
Résumé
Dernière reine d’Égypte, Cléopâtre est, en France, la première héroïne de tragédie. Présentée comme un monstre de débauche et d’ambition par les auteurs latins, elle devient une figure majestueuse et digne sur la scène : la dramaturgie humaniste naît sous le signe de l’éloge.L’entrelacement des thèmes et des motifs, la composition des pièces ainsi que le travail stylistique et rhétorique des dramaturges mettent en place un tribunal où est instruit le procès de Cléopâtre, l’étrangère, la femme fatale qui a déjà séduit César et qui, responsable d’Actium, précipite la mort de Marc Antoine. Mais le suicide de la reine est mis en valeur par le recours au dénouement étendu, instrument dramaturgique au service d’une logique d’héroïsation. Ainsi réhabilitée dans le théâtre humaniste et « classique », la figure de Cléopâtre illustre à merveille la définition du héros tragique.