Thèse soutenue

Représentations du texte littéraire oulipien et pratiques d’écriture. Mobiliser l’imagination pour apprendre a écrire

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Auteur / Autrice : Carole Lefrançois-Yasuda
Direction : Dan SavatovskyJacques Crinon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Didactique des langues, cultures et civilisations nationales et étrangères
Date : Soutenance le 24/03/2011
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe d'accueil Didactique des langues, des textes et des cultures (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Chiss
Examinateurs / Examinatrices : Dan Savatovsky, Jacques Crinon, Jean-Louis Chiss, Nathalie Auger

Résumé

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La problématique de notre recherche a été définie à partir d’un constat : le travail d’écriture, en particulier celui des apprenants non francophones natifs de niveau avancé, ne peut être réduit à l’application des règles de construction des différents types de textes. A partir des exigences du CECR, nous avons mis en place des exercices d’écriture sous contraintes oulipiennes [écrits d’imagination] et des exercices d’écriture scientifique afin de comprendre les améliorations possibles de l’apprentissage de l’écriture, dans le cadre de la didactique des langues,de la sociologie et des sciences de l’éducation.Le recueil de données s’est effectué à l’Université de Technologie de Compiègne [UTC]. Nous avons choisi une classe de 18 étudiants et nous avons travaillé à partir de deux types d’enquête : une enquête sur les représentations que les étudiants-ingénieurs se font de l’écrit pour montrer comment, par le lien symbolique qu’elles instaurent entre l’environnement social et le monde mental, elles facilitent une écriture autonome en favorisant l’accès à l’imagination. La mobilisation des opérations cognitives en jeu dans la pratique des écrits d’imagination et des écrits scientifiques a fait l’objet d’une seconde enquête.Puis, à partir des résultats de ces enquêtes, et dans le prolongement des travaux fondamentaux réalisés en didactique du F.L.E à partir des années 1970, nous avons cherché d’une part à observer et à analyser le rôle actif de l’imagination, de l’imaginaire et de la créativité dans l’apprentissage de l’écriture et d’autre part à argumenter en faveur d’une réévaluation de l’imaginaire et de l’imagination dans la pédagogie. Enfin,pour réconcilier l’ensemble des apprenants avec l’écriture, pour modifier leur demande dans le sens d’une spécialisation dans l’écriture d’un type de texte fonctionnel, nous avons appréhendé l’écriture comme une activité circonscrite qui peut s’apprendre et s’exercer. Une activité dont les phases et les opérations peuvent être démontées et nommées comme la résolution d’un problème, en ayant recours à l’imagination pour construire l’apprentissage.