Milieux, sociétés et peuplement au Néolithique final en Languedoc méditerranéen
Auteur / Autrice : | Luc Jallot |
Direction : | Xavier Gutherz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 07/12/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie des sociétés méditerranéennes |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Xavier Gutherz, Jean-Paul Demoule, Jean Vaquer, Alain Beeching, Jean Guilaine, David Lefèvre |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Demoule, Jean Vaquer |
Mots clés
Résumé
Le peuplement du Languedoc méditerranéen au cours des IVème et IIIème millénaires s’inscrit dans une dynamique environnementale marquée par l’emprise des agropasteurs sur le milieu naturel, dans un contexte climatique relativement stable. La longue histoire de la recherche sur les sociétés préhistoriques dans le Midi de la France, fait apparaître leshéritages dont bénéficient les travaux interdisciplinaires actuels et l’importante quantité de données en contexte stratigraphique sur laquelle s’appuient les connaissances. La définition des groupes culturels à partir de leurs productions matérielles et l’analyse des formes de l’habitat alimentent un questionnement en évolution permanente sur l’occupation du sol et la dynamique de peuplement. Cette réflexion conjugue la transformation radicale des échellesd’observation qui accompagne le développement de l’archéologie préventive avec un renouvellement méthodologique profond. Au croisement des données sur l’habitat, sur les espaces naturels et sur les productions matérielles et symboliques, de nouvelles perspectives s’offrent aux recherches portant sur les dernières sociétés néolithiques d’Europe. Des enregistrements de fouilles aux modèles socio-historiques en passant par l’évolution des milieux, l’archéologie du Néolithique final tente d’apporter une réponse aux interrogations touchant à la structure de la société et aux conditions qui provoquent la chute du peuplement à la fin du troisième millénaire en Languedoc. En décalage avec les modèles académiques, l’étude de la fin du Néolithique illustre des développements non linéaires, une variété géoculturelle, un recours à la violence et à l’échange de biens à des fins politiques et un effet gradué sur le milieu naturel.