Thèse soutenue

Le geste dramatique dans le théâtre d'Euripide : étude stylistique et dramaturgique

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Auteur / Autrice : Isabelle Marchal-Louët
Direction : Marie-Pierre Noël
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études grecques
Date : Soutenance le 08/10/2011
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales de montpellier
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Noël, Christine Mauduit, Michel Fartzoff, Paul Demont, Monique Trédé-Boulmer
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Mauduit, Michel Fartzoff

Résumé

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L'étude du geste dramatique dans le théâtre d'Euripide s'attache principalement à la dimension verbale du geste théâtral. Elle n'envisage pas seulement les mots qui disent le geste comme un moyen de reconstituer le geste de l'acteur mais cherche à éclairer grâce à eux l'art dramaturgique du poète. Une première partie est consacrée à l'étude stylistique des énoncés regroupés en « motifs gestuels » et montre l'importance des gestes pathétiques de la filiav dans les tragédies d'Euripide. Dans une seconde partie, une analyse comparée de gestes dans des séquences parallèles chez les trois grands Tragiques permet de mesurer les variations du rapport entre parole poétique et spectacle dramatique d'un poète à l'autre, afin de mettre en lumière la spécificité de l'expression euripidéenne du geste et le renouvellement du pathétiquedans son théâtre. Y sont interrogées les conséquences qu'ont pu avoir sur l'écriture du geste les modifications de la pratique théâtrale au cours du ve siècle avant J.-C., l'évolution des tendances artistiques et le poids de la sensibilité personnelle et de la vision tragique de chaque poète. Dans la troisième partie sont examinées les expérimentations théâtrales auxquelles s'est livré Euripide autour de l'expression du geste, notamment dans ses dernières pièces, et quiremettent en question la nature du tragique.