Thèse soutenue

Polyméthacrylate de méthyle (PMMA) : Développement de nouveaux systèmes retardateurs de flamme à base de nanocharges minérales. Recherche de synergies avec des montmorillonites et des composés phosphorés

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Auteur / Autrice : Abdelghani Laachachi
Direction : Michel FerriolJosé-Marie Lopez-Cuesta
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie et chimie physique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Metz
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LCA - Laboratoire de Chimie et Applications

Résumé

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Le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) est un matériau polymère thermoplastique très intéressant. Il trouve de nombreuses applications dans de nombreux secteurs et particulièrement dans le domaine de l'éclairage (lampes, enseignes,. . . ). Comme de nombreux polymères, il est cependant facilement inflammable et son ignifugation est un enjeu commercial important d'autant plus que les normes en la matière sont de plus en plus sévères (absence de composés halogénés). Parmi les méthodes d'amélioration du comportement au feu des polymères, une des plus utilisées consiste à incorporer à la matrice polymère des particules de composés minéraux. Parmi ceux-ci, les argiles de type montmorillonite sont particulièrement prometteuses en assurant la construction d'une couche barrière silicato-charbonnée à la surface du polymère lors de sa combustion. Néanmoins, la plupart des études menées concluent à la nécessité d'utiliser ces particules lamellaires en combinaison avec d'autres additifs retardateurs de flamme afin d'obtenir un comportement au feu répondant pleinement aux normes en vigueur. Parmi ces additifs, figurent les nanoparticules d'oxydes métalliques. L'objectif principal de ce travail a été l'étude de l'effet de quelques oxydes ou hydroxyde métalliques, de caractéristiques différentes (taille des particules et surface spécifique), sur la stabilité thermique et la résistance au feu du PMMA. Ensuite, nous avons recherché des synergies possibles entre les oxydes jugés les plus intéressants (en particulier nanométriques) et une montmorillonite organo-modifiée (OMMT) ou avec différents additifs retardateurs de flamme phosphorés commerciaux.