Écriture et spatialité dans le noyau primitif du cycle de la croisade
Auteur / Autrice : | Pascal Péron |
Direction : | François Suard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature française |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Résumé
A la fin du XIIe siècle, trois chansons de geste -noyau primitif d'un cycle qui comprendra par la suite de multiples branches- rapportent les exploits des héros de la première croisade (Antioche, Jérusalem) ainsi que les aventures de quelques chevaliers capturés par les turcs au cours de l'éxpédition (les Chétifs). Ainsi, pour la première fois dans l'épopée romane, l'action dans sa quasi-totalité se déroule en terre orientale, terre estrange, mais aussi Terre sainte et seuil de ces contrées lointaines et légendaires dont les images nourrissent à cette époque les rêves de l'Occident. Parce qu'elle intègre ces nouvelles dimensions de la spatialité épique, la chanson de geste est amenée, dans une certaine mesure, à modifier son écriture, tout en marquant sa volonté de se référer à unr tradition. L'étude de la spatialité, telle qu'elle s'inscrit dans le texte de ces trois poèmes, permet de mettre à jour leur spécificité.