L'identité comme impropriété : étude de la conception réductionniste à la lumière de la doctrine "anattā (non-soi) du boudhisme indien ancien
Auteur / Autrice : | Valeria Emi Mara Sgueglia |
Direction : | Jean-Jacques Wunenburger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes des systèmes |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Mots clés
Résumé
A l'origine de ce travail se trouvent de nombreux questionnements concernant la nature de l'identité personnelle et une seule nécessité : comprendre à travers quels parcours philosophiques s'est construite une notion d'identité non-réductionniste et par quelles voies/voix philosophiques mais aussi littéraires cette notion a été remise en cause. L'intention qui a présidé à nos recherches a été aussi simple qu'essentielle : cerner de plus près les problématiques qui, aujourd'hui, ne cessent de brouiller la notion d'identité personnelle et contribuent à en faire une source potentielle de conflits graves, tant à l'échelle des individus que des nations. Quelle est la nature d'une personne ? Qu'implique nécessairement l'existence ininterrompue d'une personne dans le temps ? Afin d'examiner ces questions directrices, nous avons cru nécessaire de ne pas nous limiter à la seule tradition occidentale, d'autant plus que le bouddhisme indien ancien nous livre une des analyses les plus complètes de la conception réductionniste de l'identité