Stades de spécification de différents aspects phénotypiques de neurones corticaux
Auteur / Autrice : | Cécile Pinaudeau-Nasarre |
Direction : | Michel Roger, Afsaneh Gaillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes, population, interactions |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie chimique, biologique et géologique (Poitiers2000-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous avons utilisé une approche par neurotransplantation pour étudier des mécanismes de développement du néocortex de Rat. Nous avons plus particulièrement étudié les caractéristiques de mise en place de la spécification des futurs neurones de couche V. Nous avons d'abord choisi d'étudier la spécification concernant le développement des efférences spinales et tectales issues de neurones néocorticaux. Nous montrons que des cellules prélevées au 12ème jour embryonnaire (E12) dans le futur cortex frontal ou occipital, et placées dans le cortex frontal ou occipital de rats nouveau-nés, ont des capacités équivalentes de différenciation, les conduisant ultérieurement à produire des neurones à projection spinale ou tectale, en fonction de signaux de régionalisation présents dans le site de transplantation. À partir de E14, des cellules du néocortex s'engagent irréversiblement dans une voie de différenciation qui les conduira à produire des neurones dont le système de connexions est en rapport avec leur site cortical d'origine. Nous avons également examiné la spécification du phénotype moléculaire, en étudiant l'expression d'un marqueur moléculaire de neurones corticaux: la CaM-Kinase II alpha. Les transplants de tissu cortical prélevés à E12 développent le phénotype moléculaire correspondant au site cortical dans lequel ils achèvent leur développement. Les transplants de tissu cortical prélevés à E14 développent le phénotype moléculaire correspondant à leur site d'origine. Enfin, nous avons vérifié, grâce à une technique de datation cellulaire, que la spécification concernant le phénotype hodologique se situe, au moins pour la plus grande majorité des cellules, au stade de progéniteur. Nos résultats montrent que la spécification des phénotypes hodologique et moléculaire s'établit donc entre E12 et E14. Cette période du développement représente une étape clé dans le processus de différenciation des précurseurs neuronaux, marquée pas une restriction importante de potentialité.