Thèse soutenue

Proposition d'une méthode de cartographie des pédopaysages. Application à "la moyenne vallée du Rhône"

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Auteur / Autrice : Fadhel Gaddas
Direction : Michel-Claude Girard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques fondamentales et appliquées. Agronomie, sciences du sol et production végétale
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006)

Résumé

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L'objectif de cette thèse est de proposer de nouvelles méthodes d'élaboration de cartes pédologiques autres que par les procédés classiques longs et coûteux. On se base sur le principe considérant la couverture pédologique comme étant le résultat d'une interaction de plusieurs facteurs du milieu (géologie, relief, occupation du sol, etc. ). On dispose justement des données de ces principaux facteurs, qui couvrent de nombreux territoires. On part des données extrinsèques brutes, pour élaborer des cartes de facteurs de différenciation des sols (matériaux, morphopaysages, occupation du sol). On croise ces cartes pour aboutir après une succession de généralisations et de regroupements à une esquisse cartographique des sols de la moyenne vallée du Rhône, en 226 unités. Les lois chorologiques sont établies sur la base des observations de terrain et des connaissances théoriques. Ces lois assurent le lien entre d'une part les variables extrinsèques des sols extraites des facteurs, et d'autre part les paramètres intrinsèques des sols permettant de comprendre leurs genèses et leurs distributions spatiales. On confronte le modèle chorologique établi aux unités graphiques de l'esquisse cartographique des sols, pour aboutir au final à une carte des pédopaysages en 36 unités. Chaque unité est renseignée par les types de sols qu'elle peut contenir. On compare les types de sols de la carte des pédopaysages élaborée au cours de cette thèse à une carte des sols existante au 1: 100 000 de la même zone [M. Bornand (INRA), 1972]. Les taux de validité de la carte des pédopaysages par rapport à la carte des sols au 1: 100 000 sont alors compris entre 45 % et 72 %, selon que l'on tient compte uniquement des accords parfaits ou en plus, de ceux qui présentent une variation d'ordre pédogénétique