Thèse soutenue

Analyse directe par plasma inductif des polluants élémentaires dans les effluents gazeux d'installations industrielles : rôle de la nature du gaz et de l'étalonnage dans la précision et la justesse des mesures

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Auteur / Autrice : Saida Hassaine
Direction : Christian Trassy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques du déchet
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : laboratoire de Physique Industrielle - LPI

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le contrôle des effluents gazeux d'installations industrielles est un enjeu important du point de vue de l'environnement. En ce qui concerne les métaux lourds, il n'existe à l'heure actuelle aucune méthode ou appareillage permettant d'effectuer ce contrôle en continu. La méthode directe étudiée ici consiste à injecter le gaz à contrôler dans un plasma inductif d'analyse. Les points clefs de cette technique, pour ce qui concerne la précision et la justesse des mesures, réside dans l'étalonnage et dans le contrôle de la composition du gaz. L'étalonnage est réalisé à partir d'un aérosol étalon produit par nébulisation d'une solution étalon. Cet aérosol est ensuite désolvaté puis injecté dans le plasma. Les phénomènes de re-solvatation qui modifient la composition réelle de l'aérosol atteignant le plasma ont été étudiés en détail. Ces phénomènes dépendent de la température, du temps de séjour, de l'élément et de la nature du sel. Des phénomènes de co-entraînement ont été mis en évidence. Un étalonnage précis exige que soient effectués des bilans matière sur le système de nébulisation utilisé. Un nébuliseur commercial a été modifié pour atteindre les performances requises. La composition du gaz échantillon joue également un rôle déterminant. Les gaz à contrôler sont souvent des gaz moléculaires dont les propriétés de transport modifient sensiblement les caractéristiques du plasma. Si la composition du gaz varie en cours de mesure, il en résulte des variations de températures et d'intensité qui conduisent à des résultats erronés. Cette méthode a été mise en œuvre au cours de deux tests sur site dont les résultats sont comparés et analysés : un procédé de vitrification de cendres volantes, fonctionnant à l'air, et une chaufferie industrielle utilisant du charbon. Dans ce dernier cas la composition des gaz de sortie variait continuellement et c'est l'utilisation de conditions opératoires de compromis qui a permis de minimiser les effets de ces variations sur les résultats analytiques.