Rencontre comète-planète : étude théorique et comparaisons méthodologiques
Auteur / Autrice : | Valérie Batllo |
Direction : | Colette Edelman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Charles-Michel Marle |
Examinateurs / Examinatrices : Colette Edelman, Maÿlis Irigoyen, Julio Angel Fernández, Rudolf Dvorak, Irène Stellmacher | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maÿlis Irigoyen, Julio Angel Fernández |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'étude de l'origine et de l'évolution des comètes à courte période connues actuellement est un sujet ambitieux reposant pourtant sur un principe simple : les comètes auraient atteint leur orbite actuelle à la suite de rencontres proches puis de perturbations occasionnées par les planètes joviennes. Depuis quatre siècles environ, de nombreux scientifiques ont traite ce problème à l'aide de méthodes théoriques ou en intégrant numériquement le mouvement des comètes. L'objectif de mon travail était de développer un modèle théorique de rencontre comète-planète, de l'appliquer aux 155 comètes à courte période connues et de comparer les résultats obtenus à ceux fournis par l'intégration numérique. Le scénario de rencontre que j'ai considère correspond en fait un choc défini au sens de Poincaré, c'est-à-dire à une quasi-collision de deux corps pendant un temps infiniment court. Une comète d'orbite initiale conique rencontre à l'un de ses sommets une planète et engendre une comète d'orbite elliptique admettant ce sommet initial pour l'un des siens. J'ai de plus admis que le plan orbital de la comète restait inchangé au cours de la rencontre. Les résultats numériques ont montré que certaines comètes avaient eu une orbite initiale quasi-parabolique, ou située au-delà de l'orbite de Neptune, avaient subi l'influence successive de plusieurs planètes ou semblaient rester dans le voisinage d'une même planète. Les comparaisons avec l'intégration numérique n'ont pas contredit l'obtention d'un tel échantillon d'orbites.