Obligations convertibles : motivation, évaluation, gestion
Auteur / Autrice : | André Schmitt |
Direction : | Patrick Roger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse se compose de deux parties. Dans la première, sont exposées les motivations qui poussent les sociétés à émettre les obligations convertibles et les investisseurs a s'en porter acquéreurs, motivations qui s'appuient essentiellement sur la théorie de l'agence et celle du signal. Une analyse originale, qui repose sur les couts d'agence que provoquent les comportements myopes des dirigeants, y est proposée pour expliquer le recours important aux émissions de ces titres par les sociétés innovantes. En effet, si les dirigeants privilégient les projets générant des flux immédiats plutôt que les investissements à flux éloignes et risques mais a valeur nette présente très supérieure en cas de succès, il est montre que seule l'émission de ces titres permet de restaurer un comportement optimal des dirigeants. L'essentiel de la contribution réside dans la deuxième partie intitulée "évaluation des obligations voncertibles". Nous proposons un modèle d'évaluation qui s'appuie sur une présentation plus naturelle du titre dans laquelle le droit de conversion est assimile à une option d'échange de flux plutôt qu'a une option d'achat. La modélisation de l'incertitude s'opère par le taux de croissance des dividendes qui suit un processus binomial. Cette approche présente l'avantage de pallier les principales limites des modèles s'inspirant de la méthode de Black et Scholes : la volatilité de la rentabilité de l'action est stochastique et le caractère américain de l'obligation convertible est explicitement pris en compte. Un test, base sur la notion de couverture, permet de valider le modèle théorique pour la plupart des titres étudiés.