Thèse soutenue

Paul Claudel dans l'univers des idéogrammes chinois

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Auteur / Autrice : Machiko Kadota
Direction : Pierre Brunel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre thèse examine comment P. Claudel est arrivé à sa vision personnelle de l'Extrême-Orient en abordant cette culture originale fondée sur l'esprit des idéogrammes chinois. En effet, en chine il a été séduit par les aspects différents des idéogrammes chinois par rapport à ceux de l'écriture occidentale. Notamment dès le début de sa carrière, Claudel a découvert et lu les phrases du Daodejing (taotoking) de Laozi dont le style est très simple; ce poète français a été attire par l'idée du "non-être" de Laozi qui lui a paru proche de la notion du vide de Mallarmé. La culture extrême-orientale a des particularités, non pas logiques "occidentales" mais qui se comprennent par intuition. La calligraphie et la peinture de paysage (de la montagne et la rivière font ressortir le contraste du blanc avec le noir, celui de l'être avec le non-être dans l'espace vertical. Or il faut souligner la situation particulière lorsque la culture du sud de la chine a été introduite au japon a l'époque Kamakura (XIIe siècle); celle-là a été caractérisée par la flexibilité et la liberté imprégnées du zen (chan) du sud; c'était ainsi que la cérémonie du thé, le no et le haïku ont été créés et se sont développes de manière originale au japon. Claudel s'est approche de ces arts japonais et les a assez bien compris. Cependant sa foi chrétienne semble l'avoir empêché de comprendre profondément le zen, religion sans dieu sans doctrine écrite