Volcanologie aux limites nord et ouest de la province du Cantal : la transition Cantal-Cézallier et Cantal-Sillon Houiller, le volcanisme de l'Artense
Auteur / Autrice : | Marie-Josèphe Le Garrec |
Direction : | Robert Brousse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pétrologie, volcanologie |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La limite admise entre le Cantal et le Cézallier est une limite tectonique de direction N130 à N150°E (exceptionnellement N180°), décrochée par des fractures N80°E environ (carte n° 18, p. 314). Cette faille est marquée par une nette rupture de pente entre le Baladour et Longeval, à l'Est de Romaniargues. A la hauteur de Réchaubette, elle est relayée par un fracture N 145° E qui, plus à l'Ouest, se suit jusqu'au chauffour puis, après un nouveau décrochement vers 1'Ouest, jusqu'au Dreil et sans doute plus au Nord. A l'Ouest de cette limite existent des failles de même direction, dont celle qu'a emprunté le cours de l'Allanche et celle, probable, de Mouret à la limite W du graben de l'Allanche. Dans les chapitres suivants nous préciserons les gisements sédimentaires et volcano-sédimentaires, puis le volcanisme qui jalonnent la zone intensément tectonisée. De la sorte le jeu volcanique de ses fractures sera mieux cerné et de ce fait la limite Cantal-Cézallier sera mieux précisée.