Thèse soutenue

Hétérostructures et cellules tandem à base de silicium et pérovskites

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Auteur / Autrice : Aleksandra Bojar
Direction : Jean-Paul KleiderPhilip Schulz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Electronique et Optoélectronique, Nano- et Microtechnologies
Date : Soutenance le 13/12/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Electrical, optical, bio-physics and engineering
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Génie électrique et électronique de Paris (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....)
référent : CentraleSupélec (2015-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Collin
Examinateurs / Examinatrices : Jacky Even, Frédéric Sauvage, Giulia Grancini, Lars Korte
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacky Even, Frédéric Sauvage

Mots clés

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Résumé

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Les matériaux pérovskites (PVK) hybrides connaissent un engouement retentissant depuis quelques années pour les applications photo- voltaïques, notamment car la combinaison d'une sous-cellule supérieure en PVK avec une sous-cellule inférieure en silicium cristallin (c-Si) dans une configuration tandem est une voie prometteuse pour dépasser la limite théorique de rendement d'une cellule unique. Malgré l'amélioration des performances de ces systèmes, la recherche fondamentale sur leur fonctionnement fait toujours défaut. Dans cette thèse nous avons mis en oeuvre un ensemble de techniques avancées de caractérisation pour analyser les propriétés de l'interface PVK/c-Si, dans le but de réduire les pertes par recombinaison des porteurs photoengendrés et par leur mauvaise extraction des cellules. En effectuant des mesures de phototension de surface (Surface Photovoltage, SPV) en fonction de la longueur d'onde à l'aide d'un système de microscopie à force atomique à sonde de Kelvin et en analysant les contributions de la surface et de l'interface, nous avons pu étudier le pouvoir de séparation des porteurs et révéler l'existence de variations lentes liées à des modifications d'ordre chimique. Les mesures complémentaires de phototension de surface dans une configuration métal-isolant-semi-conducteur et des études de spectroscopie de photoémission du système PVK/c-Si nous ont permis de reconstruire l'alignement des bandes à l'interface de ces deux matériaux. Nos résultats servent de base à l'étude de la compatibilité de pérovskites hybrides et du c-Si, en guidant ainsi le développement de cellules solaires tandem pérovskite-silicium dans des architectures de dispositifs monolithiques.