Thèse soutenue

Modèle dynamique de dénitrification dans les zones humides naturelles à l'échelle mondiale

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Auteur / Autrice : Columba Martinez Espinosa
Direction : José Miguel Sanchez-PérezSabine Simeoni-Sauvage
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ecologie fonctionnelle
Date : Soutenance le 08/10/2021
Etablissement(s) : Toulouse 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l’univers, de l’environnement et de l’espace (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement (Toulouse ; 2007-2023) - Laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement (Toulouse ; 2007-2023)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Sabine Simeoni-Sauvage, Magali Gerino, Antonio Vallejo, Nathalie Cabirol
Rapporteur / Rapporteuse : Josette Garnier, Estelita Ruiz Romera

Mots clés

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Résumé

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La biosphère subit une crise environnementale causée par notre modèle économique énergivore. Comprendre les processus de régulation et d'échange des écosystèmes globaux est le défi majeur pour améliorer notre résilience et réduire notre impact sur la Terre. L'objectif de cette thèse est d'évaluer le rôle dynamique des écosystèmes des zones humides dans le cycle global de l'azote. Le modèle de dénitrification du sol (SDM) a été développé en utilisant les observations satellitaires de l'humidité et de la température du sol. Le modèle a été validé à l'échelle locale avec des mesures de laboratoire, puis à l'échelle globale. Identification des moments et des points chauds dans les zones humides naturelles. L'Asie du Sud-Est et l'Océanie ont été identifiées comme le principal point chaud. Les moments chauds varient selon la région et la typologie. Le mois de mai a été le moment chaud pour les marais d'eau douce et les zones humides complexes. Alors que les zones humides saumâtres sont actives toute l'année et les forêts inondées, ont leur pic en décembre et janvier. L'estimation quantitative de la dénitrification a été évaluée à 169.32± 18.31 Tg N (N2O-N +N2-N).an-1 et l'évolution de la dénitrification au cours des 8 dernières années a été analysée et mise en relation avec les anomalies du climat mondial.