Construction et réappropriations de figures royales féminines : les cas de la duchesse d’Angoulême et de la duchesse de Berry (1778-2020)
Auteur / Autrice : | Matthieu Mensch |
Direction : | Isabelle Laboulais-Lesage, Anna Maria Rao |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 15/01/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Università degli studi di Napoli Federico II |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Martial Guédron |
Examinateurs / Examinatrices : Patrizia Delpiano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rebecca Rogers, Erica Joy Mannucci |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Restauration est souvent présentée comme une parenthèse politique, elle apparaît aussi comme un moment singulier dans la construction des représentations réginales. Si les règnes de Louis XVIII et Charles X se déroulent sans reine, les figures féminines ne sont cependant pas absentes de la cour à cette époque. La duchesse d’Angoulême fait d’abord office de « presque reine » avant l’arrivée de la duchesse de Berry qui devient la mère de l’héritier du trône. Ces deux femmes suscitent de nombreuses représentations, d’abord de leur vivant, puis bien après le règne de leurs oncles. L’orpheline du Temple et l’Amazone de Vendée deviennent même des images populaires mais façonnées et réappropriées de manières diverse au gré des circonstances politiques et de l’évolution des médias. Le propos de cette thèse est d’interroger les supports textuels et iconographiques qui ont élaboré les images successives de ces deux femmes afin de saisir les figures qui leur ont été tour à tour assignées et de les confronter au modèle de la souveraine en France forgé sous l’Ancien Régime et l’Empire.