Mimesis et temps : Lacoue-Labarthe et les bords de l'histoire
Auteur / Autrice : | Pablo Andrés Arias Cáceres |
Direction : | Gérard Bensussan, Andrea Potestá |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 09/12/2021 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Pontificia universidad católica de Chile (Santiago de Chile) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : François-David Sebbah |
Examinateurs / Examinatrices : Luis Felipe Alarcón | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Goetz, Éric Pommier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse vise à démontrer que l’historicité est la clé de lecture fondamentale qui articule la pensée de Lacoue-Labarthe. Pour atteindre ce but elle vise d’abord à mettre en évidence la spécificité du geste déconstructif de Lacoue-Labarthe qui focalise la notion de mimesis et en fait un motif transversal pour repenser tout l’histoire de la métaphysique. Si la philosophie s’est imposée comme un véritable discours capable de promouvoir une identité linguistique, c’est-à-dire une pure présentation, la réflexion de Lacoue-Labarthe sur la mimesis lui permet de désarticuler cette prétention à l’identité, en s’opposant à toute présentation présumé « originaire » et de valoriser plutôt le travail matériel de la représentation. En analysant différentes manières de comprendre l’historicité, et notamment le développement heideggérien, vu sous l’angle problématique qui s’ouvre chez Hölderlin et Rousseau, le penseur français souligne l’implication tragique de la réflexion métaphysique et promut une compréhension capable de prendre en charge ses rechutes idéologiques.