Recherche sur l'injection de nouveaux gaz dans les stockages souterrains (RINGS)
Auteur / Autrice : | Perla Haddad |
Direction : | Pierre Cézac, Anthony Ranchou-Peyruse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés |
Date : | Soutenance le 07/10/2021 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences exactes et leurs applications (Pau, Pyrénées Atlantiques ; 1995-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de thermique, énergétique et procédés (Pau) - Laboratoire de Génie Thermique Énergétique et Procédés (EA1932) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Coquelet |
Examinateurs / Examinatrices : Guilhem Caumette, Pierre Chiquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Bénézeth, Patricia Taillandier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ces dernières années ont connu un développement très important des filières de production de biométhane et de dihydrogène (H2) afin de réduire l’utilisation des énergies fossiles. Dès aujourd’hui, et encore plus dans les années à venir, ces nouveaux gaz sont et seront injectés dans le réseau de gaz naturel de surface mais également dans les stockages géologiques qui lui sont connectés. Le biométhane peut être co-injecté avec du O2 (jusqu’à 1%vol) utilisé pour réoxyder et éliminer les sulfures. Est-ce que ces nouveaux gaz injectés O2 et H2 (jusqu’à 10%vol) dans les aquifères profonds auront des effets sur l’évolution du stockage ? L’objet du projet RINGS et de ce travail de doctorat est donc de répondre à cette question et d’estimer des seuils limites. Un réacteur Haute Pression a été spécifiquement conçu pour simuler le fonctionnement d’un aquifère de stockage en tenant compte des quatre phases : gazeuse, liquide, solide et microbiologique. Sur des expérimentations allant de 90 à 180 jours, des approches multidisciplinaires mêlant les procédés, à la chimie analytique, la physico-chimie, l’imagerie et la microbiologie ont été associés afin d’évaluer les effets sur les quatre phases ciblées. Les premiers résultats montrent des effets importants sur les communautés microbiennes autochtones qui elles-mêmes affectent la physico-chimie de l’aquifère et donc sur l’évolution du stockage.