Identification de la voie de signalisation TGF-ß comme frein moléculaire de la fusion musculaire in vivo chez l'embryon de poulet
Auteur / Autrice : | Julie Melendez |
Direction : | Christophe Marcelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 30/06/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut NeuroMyoGène (Lyon ; 2016-2021) |
établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Kathrin Gieseler |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Marcelle, Franck Schnorrer, Jean-François Côté, Marianne Bronner-Fraser, Valérie Castellani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Schnorrer, Jean-François Côté |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les muscles squelettiques sont formés de fibres multinuclées. La fusion musculaire est un processus essentiel qui débute lors de l’embryogenèse et perdure à l’âge adulte pour la croissance et la régénération des muscles. La fusion est finement régulée dans le temps et l’espace. En effet, trop de fusion conduit à une hausse aberrante de la masse musculaire, alors qu’un défaut de fusion peut induire une mauvaise formation ou réparation des muscles. La fusion est étudiée depuis des années et de nombreux gènes ont été identifiés comme étant impliqués dans ce processus. La majorité d’entre eux sont nécessaires à la fusion : pour les étapes de reconnaissance, d’adhésion, de réarrangement de l’actine ou de régulation transcriptionelle. Récemment, de nouveaux gènes cruciaux pour la fusion ont été identifiés, tels que Myomaker ou Myomerger. Bien que les mécanismes cellulaires de la fusion soient bien compris, leurs régulations moléculaires restent à éclaircir. Le but de mon travail a été de comprendre la dynamique et les mécanismes moléculaires à la base de la fusion lors des premières étapes de formation des muscles. Plus particulièrement d’identifier des inhibiteurs de la fusion. Notre laboratoire a donc réalisé un crible esiRNA en cellules C2C12 qui a permis d’identifier un grand nombre de gènes régulant la fusion. Parmi eux, la superfamille TGF- était surreprésentée et identifiée comme inhibitrice de la fusion. Durant ma thèse, j’ai utilisé des techniques d’hybridation in situ et d’électroporation in ovo sur l’embryon de poulet afin de caractériser le rôle de la voie de signalisation TGF- in vivo lors de la myogenèse. J’ai démontré que la voie de signalisation TGF- inhibe la fusion myoblastes in vivo chez l’embryon de poulet. De plus, cette inhibition est médiée par un mécanisme de complémentation du récepteur. Enfin, la durée de cette inhibition régule la période entre chaque cycle de fusion, et donc la vitesse de cette dernière.